Mythes & Meufs

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Les beaux jours reviennent et j’en profite à ma façon : je reste toujours chez moi, mais j’ouvre les volets pour laisser entrer la lumière 😛 Une pièce éclairée par le soleil, c’est tellement plus doux ! Ca me rend toujours sereine. De là à sortir dehors, c’est autre chose, et bizarrement ça rend fous mes collègues qui ne comprennent pas XD Je suis casanière, que voulez-vous : vacances à la maison, ma vie et ma passion !

Nouvelle chronique littéraire ! Une BD documentaire féministe, qui m’a été recommandée par plusieurs de mes collègues : Mythes & Meufs de Blanche Sabbah. Sortie au début de l’année 2023, elle a vite été suivie par un deuxième volume en septembre. Le principe ? Décortiquer les figures féminines dans les mythes de toutes les époques et civilisations, leurs interprétations et significations. Diplômée en histoire de l’art et en sociologie, l’auteure avait commencé son travail sous forme de publications dans une revue des éditions Dargaud, jusqu’à ce que son succès lui permette de tout rassembler en livres 🙂

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Traum #1 : Le rapt de Proserpine

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Alors que je pensais avoir réussi à remettre un peu d’ordre dans ma santé de fragile, en ayant repris un semblant de discipline sportive, et en ne buvant plus comme si j’étais croisée chamelle, je me suis fait mettre complètement K.O. par une angine >< Enfin, heureusement, elle commence à guérir, ce ne sera pas comme la dernière qui a failli me rendre aphone et dont le traitement m’a transformée en tomate à pustules. Les guérisons sont toujours flippantes chez moi : mon corps expulse tout ce qu’il peut, du coup je me mouche comme un éléphant bourré et je tousse comme si j’avais un sac de graviers dans la gorge.

Nouvelle chronique littéraire ! Je vous présente à nouveau un roman d’une auteure que j’ai eu le bonheur de rencontrer au Frissons Festival : Eva Joyce ! Son univers est très riche et très sombre, au croisement de plusieurs inspirations qu’elle développe sur son site dont je vous laisse le lien ici. Je vous conseille aussi d’aller jeter un œil à son compte Insta 😀 Sa saga Traum est une tétralogie dont le dernier tome doit paraître en juin 2024 et dont je viens de lire le premier volume : Le Rapt de Proserpine.
Les fondus de mythologie gréco-romaine reconnaîtront sûrement la référence, c’est une des histoires les plus connues et un mythe qui explique l’origine des saisons : pour faire court, Hadès le dieu des Enfers enlève Perséphone (ou Proserpine pour les Romains), qui est la fille de la déesse des moissons Déméter. Brisée, Déméter laisse tout flétrir sur Terre, et les humains périssent en nombre. Zeus envoie alors le dieu Hermès pour ramener Perséphone. Les versions divergent sur les détails (bonne volonté ou combine machiavélique de Hadès, syndrome de Stockholm ou amour sincère entre les deux,…), mais Perséphone revient auprès de sa mère. Seulement, elle ne pourra y rester que 6 mois, avant de repartir chez Hadès pour 6 mois. Donc, tant que Déméter l’a auprès d’elle, la nature est riante (printemps, été), et quand elle repart, la déesse pleure son absence (automne, hiver).
Le mythe a eu de nombreuses adaptations au cours des années : parmi mes préférées du moment, il y a l’excellent jeu Hadès sur Switch, le webcomic Lore Olympus, ou encore cette vidéo réalisée par un étudiant en arts graphique sur Youtube qui me file des frissons même plusieurs années après. Mais revenons à Traum !

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Premières lignes… #307

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Nouveau dimanche, nouvelle découverte ! Je continue le rendez-vous que j’ai trouvé chez Book & share, et inauguré par le blog Ma Lecturothèque 🙂 Le principe de ce post est de prendre un livre chaque semaine pour vous en citer les premières lignes.

Le renard avait travaillé toute la journée pour se débarrasser de la poussière qui s’accumulait sur les étagères depuis déjà trop longtemps. La grande majorité des livres de la librairie du village de Bellécorce n’existaient qu’en un seul et unique exemplaire, il était donc important qu’ils soient conservés dans les meilleures conditions. Archibald Renard était un commerçant consciencieux, mais lorsqu’on héritait d’une échoppe au creux d’un arbre, au sein même de la forêt, on pouvait s’attendre à ce que la nature reprenne ses droits et que la terre s’infiltre partout. Quelle drôle d’idée avait eue son ancêtre ! Avec la cire de madame Edwina Ourse qu’il gardait précieusement dans un pot de terre cuite, le renard astiqua avec soin chacune des étagères sculptées à même la paroi de chêne, en prenant garde aux tranches des beaux livres reliés qui reposaient là en attendant un acquéreur. Certains des ouvrages s’y trouvaient depuis des années – peut-être même des siècles –, puisque la librairie avait été léguée au renard par son propre père, qui lui-même la tenait de son père, lequel… ne se souvenait plus
vraiment de qui il la tenait.
Perché en haut de son échelle, il s’amusa à relire les titres qui brillaient en lettres dorées sur les couvertures de cuir. Le Mystère du voleur de noisettes, d’Alexandre Écureuil, Comment cultiver vos carottes efficacement et sans vous fatiguer, par Benoît Lapin, Les 1001 recettes aux pommes d’une cheffe, par Mireille Rainette… Le commerçant se souvenait de chacun des écrivains qui, fébrile, lui avait apporté son manuscrit avec l’espoir qu’il soit accepté dans la librairie du renard, et peut-être un jour – ils en rêvaient – vendu ! Trouver le bon livre pour le bon animal était une mission importante, surtout lorsqu’il n’en existait qu’un seul exemplaire ! Il faut que je sois plus régulier dans mon ménage, pensa honteusement Archibald en secouant son chiffon à travers le hublot aux montants de bois.
– Attention, maître Renard! Je suis en dessous! protesta une petite voix à l’extérieur de la librairie.
Deux petits éternuements furent suivis d’un gros «Tchoum!» et d’une envolée de feuilles de papier qu’on vit virevolter devant le hublot.
– À l’aide ! Mon manuscrit ! Mon chefd’œuvre ! protesta encore la voix.
Sans perdre un instant, le renard glissa le long de l’échelle et, slalomant entre les étals, se précipita à l’extérieur pour rejoindre celui dont il avait malheureusement reconnu la voix.
Sous la lumière vive d’un soleil rougissant, une tortue s’évertuait à remettre de l’ordre dans ses feuillets.
– Vous pourriez faire attention, maître Renard! N’avez-vous pas hâte de lire mon prochain essai?
– Bonsoir, monsieur Tortue, vraiment navré, je faisais un peu de ménage et j’étais distrait… s’excusa l’animal, mi-amusé, mi-mortifié.
– Aidez-moi plutôt à tout ramasser avant que le temps décide de changer!
Ils s’affairèrent jusqu’à ce que le manuscrit de Phinéas Tortue reprenne forme et que, affalé sur le comptoir comme à son habitude, la tortue assène au commerçant un argumentaire bien rodé expliquant pourquoi son livre devait absolument trôner sur les rayonnages de la Librairie de Bellécorce…
La carapace est pleine! Réflexions sur la charge mentale d’une tortue courageuse est le fruit de plusieurs mois de travail, et j’ose espérer qu’il trouvera…
– Mais bien entendu, monsieur Tortue, l’interrompit le renard en perforant le manuscrit de ses griffes acérées et en préparant la ficelle qui relierait bientôt les pages du livre. Je vais le mettre à côté de vos Pensées sur une société trop rapide et de votre Essai sur le rangement: quand votre maison devient un poids qui vous empêche d’avancer. Qu’en pensez-vous ?

Une histoire illustrée des OVNIS

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! Le travail avance petit à petit sur le roman, et j’adore ça ❤ Le tome 2 en est au chapitre 12, j’ai terminé la mise en page pour le tome 1 et j’essaye de m’atteler aux illustrations. Cette partie-là est plus complexe pour moi, et aussi beaucoup plus angoissante. Honnêtement, je n’ai pas le syndrome de la page blanche pour l’écriture, mais pour le dessin… tout le temps >< C’est peut-être parce que je n’ai jamais vraiment pris de cours de dessins, mais dessiner m’angoisse beaucoup plus qu’écrire. Mais quand j’arrive à terminer une illustration… ça vaut toutes les angoisses du monde ❤

Nouvelle chronique littéraire ! J’ai découvert un peu par hasard un livre documentaire jeunesse qui m’a tout de suite intriguée : Une histoire illustrée des OVNIS, de Adam Allsuch Boardman et Philippe Baudouin, publié en 2023. Non pas que je croie à toute force aux petits hommes verts, ma seule réflexion sur le sujet est que l’univers est vaste, bien trop pour que nous soyons les seuls à y vivre ; mais de là à nous croiser, ou même rencontrer une autre forme de vie qui se définirait selon les mêmes critères que les nôtres, c’est encore autre chose. Quand j’y réfléchis, je me dis que nous définissons la vie d’après ce que nous connaissons : donc est-ce que nous serions en capacité de reconnaître une vie extra-terrestre ? Toutes considérations mises à part, c’est plutôt l’aspect sociologique du livre qui m’intéresse : comment et pourquoi s’est formé notre croyance en la vie extraterrestre ?

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La Reine Liberté (trilogie)

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Bien le bonjour bande de gens, j’espère que vous allez bien ! En réfléchissant sur ce que j’allais bien pouvoir vous confier aujourd’hui, j’ai été tentée par la solution de facilité : balancer une expression bidon et farfelue type « théière à bretelles » et vous laisser dans l’incompréhension la plus totale devant l’expression loufoque de mon génie. Mais le piège s’est retourné contre moi et maintenant je me demande à quoi pourrait ressembler une théière avec des bretelles. Est-ce qu’elle aurait des jambes pour lui mettre un petit pantalon ? Ou bien les bretelles ne retiennent que le couvercle et tout le reste est une immense salopette, tel un grand-père qui remonte sa ceinture aux aisselles ? A moins que ce ne soit une très jolie robe salopette, laissant apparaître des dessous de théière affriolants et scandaleusement indécents……. Ouep, thé corsé ce matin.

Nouvelle chronique littéraire ! En bonne fan de Christian Jacq et de l’Egypte ancienne (je crois bien que c’est un passage obligé pour tout môme qui se respecte), j’ai une étagère dédiée à ses romans, et le temps est venu d’en faire sortir quelques uns de ma PAL : en l’occurrence, la trilogie de La Reine Liberté, parue pour la première fois en 2001. Ca faisait un bon bout de temps que je n’étais pas revenue à ces romans, je sortais d’une cure d’horreur corsée sans vraiment avoir envie d’en sortir ; le hasard a désigné un genre totalement différent, et pendant les premières lignes, j’ai crains avec nostalgie que cela ne me corresponde plus… Juste pendant les premières lignes 😛

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